S’ATTITITU (Saradaigne)

Réalisations

Le matin a lieu S’attititu, une lamentation funèbre qui annonce la mort du carnaval. Travestis en pleureuses, les habitants de Bosa (ce rôle traditionnellement tenu par les hommes est désormais également l’attribut des femmes) déambulent dans la ville portant dans leurs bras le simulacre d’un nouveau-né mourant de faim, matérialisé par une poupée à laquelle les membres ont été arrachés ou le corps taché d’encre rouge) et demandant aux femmes qu’ils rencontrent dans la rue un « tikkirigheddu de latte » (une goutte de lait), rapprochant la poupée de leur poitrine.